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Prof. Univ. Dr. Constantin FROSIN

= Traducteur =

Adresse :
    187 rue de Traian, Code postal 800150
    Galati – 6200, Roumanie
Téléphone : (0040) – 236 / 410917
Portable : (0040) - 743 / 279607
Courriel : nisorf@hotmail.com




          Constantin FROSIN - Traducteur 

Constantin FROSIN - Biographie générale
Constantin FROSIN - Ecrivain
Constantin FROSIN - Professeur d’Université
Constantin FROSIN - Traducteur 
Constantin FROSIN - Publiciste Francophone
Constantin FROSIN - Contact



















Constantin FROSIN, Traducteur

       Probablement la plus importante activité de Constantin FROSIN, tant au plan national qu’international. Le 20 mars 2006, par exemple, date approximative à laquelle prit fin l’activité de documentation pour le site de C. F., l’oeuvre de traducteur (!) de celui-ci comptait environ 130 titres, dont env. 1/3 à des éditions francophones. L’importance de cette activité réside en cela que, son nom étant une garantie du sérieux et de la qualité de la chose bien faite, les oeuvres traduites par lui sont promues en Francophonie (63 Etats à la date susmentionnnée), ce qui signifie, implicitement, une promotion des valeurs de la culture, de l’art et de la spiritualité roumains à l’étranger, une reconnaissance de ceux-ci dans ces organes culturels qui donnnent le ton partout dans le monde: revues culturelles, ministères, associations et sociétés culturelles et littéraires, etc.

       Il sera procédé comme dans les autres sections: on donnera la paroles aux plus crédibles personnalités littéraires nationales et internationales, qui présenteront Constantin FROSIN de sorte qu’il ne subsiste plus de doute sur la valeur de ses démarches en tant que traducteur. En rendant au César ce qui est au César, on commencera par le Président de l’Académie Roumaine, M. EUGEN SIMION: < Je recommande les traductions effectuées par Constantin FROSIN - Professeur à l’Université de Galati - de l’oeuvre d’ION BARBU, , en vue de leur publication. M. Constantin FROSIN est lui-même poète et écrit directement en français. Il connaît bien les subtilités d’une langue réputée pour sa rigidité. J’ai l’impression qu’il réussit à traduire suggestivement l’intraduisible ION BARBU. Quoi qu’il en soit, c’est une aventure qu’il assume et, selon toute apparence, il la mène à bonne fin. Je suis en effet impressionné par son effort de transposer le vers musical du JEU SECOND dans le langage, dangereux par sa précision, de la poésie française.>

       Dans le même ordre de grandeur des valeurs, on va citer la lettre de JEAN DUTOURD, membre de l’Académie Française : « Merci de m’avoir envoyé les Sonnets d’EMINESCU. Votre traduction est un petit cadeau que vous faites à la littérature française. (…) A vous, avec mes bien cordiales pensées. »

       Jean-Claude PERISSET, Nonce Apostolique (Nonciature Apostolique de Roumanie), affirme, dans une lettre envoyée à M. Lucian TEODOSIU, pour qui C. F. a traduit le volume Une journée, ma vie : « Durant mon dernier passage à Iasi, pour l’inauguration de l’Exposition de photos de la Visite du Saint-Père en Roumanie, vous avez eu l’amabilité de m’offrir le recueil de vos poèmes Une journée, ma vie, si bien traduit par Constantin FROSIN, que j’ai déjà commencé à goûter, comme on savoure quelque chose de précieux et de rare. »

       Gio FERRI, le Directeur de la revue TESTUALE (Italie), affirme, dans une lettre datée le 3. 7. 1992, à la suite d’une visite faite en Roumanie, à Galaţi : « Ho letto in viaggio le tue poesie francesi e in particolare quelle nere : sei molto bravo, sensibile, acuto e, sopratutto, sai lavorare sulla parola (materia infinitamente malleabile) con una rara maestria. » Ce poète et critique littéraire avait connu Constantin FROSIN pour la première fois à Galati, mais il lui suffit de lire une partie de ses poèmes pour s’exprimer sur sa création littéraire – certes, d’une façon générale.

       Une autre suprême personnalité de la poésie française actuelle, M. Jacques CHARPENTREAU, le Directeur de la Maison de Poésie de Paris, écrit au sujet du volume POÈMES,, traduit par C. F. de l’æuvre de MARIN SORESCU : « Marin SORESCU, Poèmes. Traduits du roumain par Constantin FROSIN. Présentation d’Eugen SIMION. Né en 1936, Marin SORESCU est en Roumanie un poète d’autant plus célèbre qu’il fut un temps, sous le nouveau régime, Ministre de la Culture. Cette traduction paraît bien justifier sa renommée. »
       Et, pour ne pas l’avoir fait à temps, on profite de l’opinion du même grand Poète de la France de nos jours, qui s’exprime quant à C. F. comme poète également : « Constantin FROSIN, Hymnes à Larmes Honnies. Cette suite de quelque cent trente petits poèmes de trois lignes, sur le modèle du haïku, exprime, certes, une vision de la vie (une espèce d’optimisme tragique), mais on est surtout séduit par les images qui lui confèrent bien le statut de la poésie. » (in Pages de Garde de la Maison de Poésie, avril-mai-juin 1997).

       Toujours relativement à Marin SORESCU, s’exprime Paul VAN MELLE, aussi, dans sa célèbre revue INEDIT  (de décembre 1995): « J’ai (…) toujours demandé des traductions nouvelles, où il excellait. Ce qui se révèle encore avec les Poèmes qu’il publie d’un de ses compatriotes, Marin Sorescu, bien connu et à juste titre dans toute l’Europe Centrale. Traduction excellente selon l’académicien Eugen SIMION, ce qui confirme mon impression première. »

       On reviendra sur ce virulent critique, mais, maintenant, on donnera la parole à des auteurs roumains, qui ont connu l’activité de traducteur de Constantin FROSIN, comme les ouvrages traduits – pour le moins une partie. Ainsi, Bogdan GHIU, dans l’article Urmuz – découvert en Europe, paru sur le Jurnalul Naţional (le Journal National) du 25 mars 2002, page 14, écrivait: < Urmuz avait déjà été publié plus d’une fois, mais l’édition en question a ajouté au texte roumain deux excellentes versions en anglais et en français, impeccablement réalisées, (étant donné les difficultés de l’original) par Stavros DELIGIORGIS et, respectivement, par Constantin FROSIN.

       Récemment, l’un des critiques les plus avisés dans la Francophonie – le Belge Paul VAN MELLE, a publié sur sa revue INEDIT NOUVEAU, une recension élogieuse, laquelle constitue une pénétration, même si tardive, d’Urmuz dans la conscience littéraire européenne, mais aussi une reconnaissance implicite de la valeur toute particulière de la version française, réalisée par Constantin FROSIN.>

       Un autre réputé critique et homme de culture, profond psychanaliste en plus, Valentin PROTOPOPESCU, consacre à Constantin FROSIN deux articles, l’un dans la revue RADIO ROMÂNIA, l’autre dans Observatorul Literar (l’Observateur Littéraire). . On citera maintenant une partie de l’article résumatif paru sur la revue <Radio România>: < Constantin FROSIN est avant toute autre chose, un terrible traducteur du roumain en français, parmi les écrivains traduits par lui figurant EMINESCU, CARAGIALE et ION BARBU, et MARIN SORESCU… Les essais inclus dans DU NON SENS AU PARADOXE, se circonscrivent à cet unique et constant intérêt : promouvoir, interpréter et défendre les grands auteurs de la culture roumaine. Ses tentatives de (…) témoignent toutes du besoin de l’auteur de définir ses rapports avec l’acte de la traduction, en quête d’une explication à même de conférer légitimité spirituelle à ses intenses efforts. A partir de l’obsession cioranienne, selon laquelle : « il faut plus de reflexion pour traduire que pour creer », Constantin FROSIN élabore une très intéressante anatomie de l’acte de la traduction, pesant, avec une précision de pharmacien amoureux des grammages de ses substances, une multitude d’aspects et d’éléments techniques constitutifs de la traduction. On ne saurait passer sous silence, dans l’économie du volume en question, les trois contes inédit de M’sieu Iancu (Caragiale – N. d. T.), ainsi que la nouvelle Kir Ianulea, exceptionnellement traduite dans la langue de Mallarmé. Tout ceci représente des échantillons de choses bien faites, exercices d’une surprenante excellence, mais bien méritée, car cette grâce d’accomplir avec inspiration et sans trahir une traduction, relève d’un immense potentiel de travail et d’abnégation professionnelle.
       (...) Les essais dédiés à Cioran brillent par une finesse de l’observation qui provient, sans l’ombre d’un doute, d’une extrêmement intime et appliquée connaissance de la stylistique de Descartes car en manipulant un français extraordinaire, Constantin FROSIN connaît mieux et plus profondément que bien d’autres, en quoi consiste le savoir-faire du terrible moraliste.
       (...) Une chose est sûre et certaine : l’humaniste auteur de Galati est un intellectuel supérieur, un individu qui, adonné aux subtilités de la pensée, se connaît à chaque fois à argumenter ses affirmations, sans pour autant en appeler – pas même une fois – à la superficielle commodité du recours aux sophismes.
       Sans être philosophe par profession ou par adoption, Constantin FROSIN écrit avec la rigueur d’un logicien métamorphosé en grammairien et avec la désinvolture d’un scientiste converti à la littérature.>

       Gustave HODEBERT est tranchant et extrêmement concis dans ses appréciations: „Grâce au Professeur Constantin FROSIN, qui a su traduire sans trahir les æuvres de Mihai Eminescu, un espoir renaît et l’enthousiasme de l’éminent traducteur est très convaincant. Merci, cher Professeur ! »

       Dans sa Preface à son anthologie Les Poètes roumains à l’honneur, Louis DELORME, Directeur de la revue Soif de Mots, note: « Constantin FROSIN, qui écrit ses textes en notre langue, a traduit pour nous les plus éminents de ses compatriotes. Qu’il en soit chaleureusement remercié ! Ce n’est pas simple de restituer la pensée d’une langue dans une autre, de ne trahir ni l’esprit, ni la lettre. En poésie, la forme est tout aussi importante que le fond. Respecter le mot à mot, les tournures, les images, la personnalité d’un auteur et, si possible, les particularismes des deux langues, n’est possible que si le traducteur a la parfaite maîtrise de l’auteur et du récepteur, s’il parvient à ajuster l’un l’autre, un peu comme des vases communicants, au point que l’osmose se fasse pleine et entière, sans rien perdre et rien ajouter. »

       Madame Catherine BANKHEAD se prononce elle aussi sur C. F. : « Ecrivant directement en français, l’auteur – ambassadeur de notre langue, puisqu’il la professe en Roumanie, est déjà reconnu par ses pairs comme un éminent poète ; il ne boude cependant pas les jeux de mots, classique ou débridé dans le ton, comme le fait remarquer Roland LE CORDIER. Une personnalité et une æuvre pleines de facettes. » (in : Art et Poésie de Touraine, no. 168/2002).

       Eugen SIMION, dans la Postface à l’ouvrage: <Schimbarea limbii nu înseamnă schimbarea scriiturii (Changement de langue ne signifie pas changement d’écriture)>, affirme: < Le Professeur Constantin FROSIN, poète d’expression française et traducteur du roumain en français, aborde dans son ouvrage un thème rarement consulté : le changement de langue d’expression. (…) L’ouvrage est, dans le fond, un long essai, fourmillant d’idées et parfois de formules excellentes. M. Constantin FROSIN est, de toute évidence, un homme talentueux, cultivé, ayant ce que l’on appelle capacité d’expression. Je fais remarquer que ce livre est bien conçu, admirablement écrit, débordant de fantaisie et d’idées, car son auteur se meut avec légèreté dans plusieurs cultures et se connaît à bien mettre ses idées en page. >

       Madame Nadine DORMOY, la Présidente de l’Association l’Europe Plurilingue (Paris), écrit dans la revue Internet de l’association: « Constantin FROSIN, La Traduction entre Mythe et Réalité, éditions Le Brontosaure, 2003.
       Constantin FROSIN, qui est connu pour ses traductions de poètes roumains, analyse avec talent à la fois la possibilité et l’impossibilité de la traduction littéraire. L’auteur est aussi un ardent défenseur de la francophonie et nous rappelle que la Roumanie fait partie des pays membres de l’association des pays francophones. Il donne des conseils et des exemples utiles pour effectuer des traductions réussies, quelles que soient les langues concernées. Ses réflexions pédagogiques s’adressent autant aux enseignants qu’aux élèves. Elles sont une invitation éloquente et efficace au plurilinguisme européen. »

       Dominique DUTILLOY, dans l’interview prise en 2004, a consigné : « Parmi eux, un Français de coeur d'origine acadienne et de nationalité roumaine, dont on parle comme "un ambassadeur de la culture roumaine à l'Etranger et en Francophonie" : le Professeur Constantin FROSIN...
       C'est un professeur d'université très actif et un écrivain roumain d'expression française uniquement. Membre de la Société des Poètes et Artistes de France, de la Société des poètes français, du Pen Club de France et de Belgique, il est, à ce jour, l'auteur de 16 recueils de poésie rédigés uniquement en Français. En plus de sa passion pour la poésie, le Professeur Constantin FROSIN est également auteur d'une vingtaine d'ouvrages scientifiques
. De plus, il a traduit plus de 120 livres (de tous sujets et genres) en langue française, contribuant ainsi à la défense de cette langue.
       Membre du Comité de Rédaction de plusieurs revues en tant que rédacteur, Rédacteur en chef de la Revue de l'Université de GALATI, Doyen de la Faculté de Communication et de Relations publiques dans cette même ville, le Professeur Constantin FROSIN enseigne des matières ayant trait à la communication, à la science de la communication. Dans l'édition, il est impliqué dans la culture.
       Membre correspondant de l'Académie européenne, il est titulaire de la Médaille du rayonnement culturel décernée par la Renaissance française, de la Médaille d'or de l'Académie internationale de Lutèce... Mais, il arrête là ses distinctions, somme toute modestes - à ses yeux, puisqu'il en a d'autres de moindre importance, pour nous rappeler qu'il n'arrête pas, qu'il n'arrêtera jamais d'exercer ces activités, qu'il met au service de la francophonie et de la langue française. "D'ailleurs, si j'écris uniquement en Français, c'est parce que cela reflète entièrement mes états d'esprit, qui sont multiples", rappelle-t-il, tout en se définissant comme
"un Roumain et un Européen francophone". »

       Comme on l’a déjà promis, on donnera la parole à M. Paul VAN MELLE, qui a consigné avec délices et des superlatifs presque toutes les traductions réalisées par Constantin FROSIN (les citations et les extraits sont sélectés d’une manière aléatoire):
       « Tout en vous aimant, un poète peut vous trahir, vous surprendre, vous noyer dans son jeu. Le Roumain francophone Constantin FROSIN se confie mieux ici (…). Voici enfin des textes où ce faux extraverti se livre en des confidences qui ne le cachent plus. Le voici enfin digne des excellentes traductions qu’il réalise pour les grands classiques de la littérature roumaine et pour plusieurs éditeurs, tant roumains que français. » (in INEDIT, no. 121).

       « C’est la revue ANTARES qui, de surcroît, grâce à l’excellent traducteur Constantin FROSIN, n’hésite pas à publier à l’occasion quelques poètes roumains en français : Tudor Arghezi, Virgil Mazilescu, Stefan Augustin Doinas et Gellu Naum, par exemple. » ( in INEDIT, no. 125).

       « Grande dame de la poésie roumaine, Leonida Lari ne se contente pas de chanter le tragique de sa patrie de cæur moldave et d’être une représentante éminente de la poésie philosophique européenne. (…) Constantin FROSIN s’est attaché à traduire en français un important recueil ALDEBARAN, et l’a fait, comme pour d’autres, avec un respect (semble-t-il) et une fidélité extrêmes. Les textes français restituent bien en effet ce que l’on peut attendre d’une pensée aussi internationale que celle de Leonida Lari. Ce livre est une réussite ! »

       « Mathématicien, traducteur de Shakespeare et poète, ION BARBU fut dans la première moitié du XX –e siècle un des intellectuels roumains les plus pointus. (…) Dans le volume qui ressemble ses Poèmes, scrupuleusement traduits par Constantin FROSIN, une æuvre de jeunesse (…). »

       « Peut-on juger d’une poésie et d’une traduction sans connaître la langue originale ? J’y suis parfois contraint, par exemple pour le roumain et par conséquent pour Les Muses de l’Amour, qu’il me faut bien tenter d’analyser en me fiant à l’excellence du traducteur, que j’ai heureusement lu souvent. Par comparaison et pour telles traductions de classiques, je sais pouvoir faire confiance à Constantin FROSIN. Ce qui me met à l’aise devant un auteur comme Horia ZILIERU, né en 1933 et proche d’un exégète du poète national roumain Mihai Eminescu. Ces poèmes d’amour, par extraordinaire et à l’inverse de la réputation des fleurs bleues, sont plus poèmes d’amour. Un compliment. » (in INEDIT 150).

       « Je suis incapable de répondre aux deux questions en lisant le recueil Poèmes (de décembre 1995), mais je reviens toujours à mon impression première : FROSIN est un remarquable traducteur ! » (in INEDIT 114).

       « Tout d’abord un contemporain, Vasile GHICA, auteur d’aphorismes dignes d’un La Bruyère ou d’un La Rochefoucauld roumains, aussi satiriques et aussi vrais que ceux-là. Le plus souvent simples lignes où la fantaisie verbale de FROSIN se donne libre cours, totalement légitime jusqu’en ses dérives langagières. » (in INEDIT no. 114).

       « La traduction du chef-d’æuvre de MIHAI EMINESCU (dont j’ai parlé dans notre no. 73) me permet d’aller un peu plus loin dans mon appréciation. Ce poème, Hypérion, figurait déjà dans l’anthologie traduite par Elisabeta ISANOS. La version que publie FROSIN, considérée par comparaison, est manifestement plus moderne, plus vivante et surtout plus accessible au lecteur d’aujourd’hui. La langue ne s’embarrasse plus des tournures trop romantiques du temps d’Eminescu lui-même. C’est un bien, car le plus grand poète roumain aurait certes évolué lui aussi dans ce sens, s’il avait vécu aujourd’hui. (…) Le travail de Constantin FROSIN est précieux pour faire connaître un poète du passé roumain. » (in INEDIT, no. 114).

       « Le double recueil de FROSIN : Après l’amour et A la belle étoile – l’auteur s’y révèle bien meilleur connaisseur de la langue française et de ses secrets d’humour et de fantaisie que par le passé. Je dois supposer que, à force d’écrire et de traduire en français, il a fini par presque devenir français. » (in INEDIT, no. 166).

       On ne saurait que reprendre ici le poème dédié par M. René BONNET DE MURLIVE au Traducteur Constantin FROSIN (déjà cité dans la section Constantin FROSIN Ecrivain), publié en 4e de couverture de la revue GRAI, numéro dédié en entier à la traduction et coordonné par Constantin FROSIN :

LE 8 –e ART : LA TRADUCTION

Plus que créer, traduire est un art difficile,
Ingrat, sous-estimé, cependant exigeant
La maîtrise de chaque langue dont on use,
Astreignant, qui l’exerce, à la fidélité.

Authentique récréation compatible
Avec la vérité d’un texte non trahi,
Sans obtenir, toujours, l’exacte concordance,
Impossible à capter en sa totalité.

Traduire est exprimer, autant que concevable,
Un identique sens, en termes étrangers,
Approximation, forcément imparfaite
En laquelle il n’est vu que le moindre défaut.

Aussi précisément que l’on y puisse atteindre
Avec l’honnêteté dont il est coutumier :
Un
Constantin FROSIN se révèle l’orfèvre
Et le plus éminent des maîtres truchements.

       Toujours est-il que Constantin FROSIN a participé à plusieurs revues francophones dédiées à la traduction, dont il est fait mention de: RegArt, Parterre Verbal, L’Arbre à Paroles, etc. Voilà ce que la célèbre revue DÉFENSE DE LA LANGUE FRANÇAISE, a sélecté sur les matériaux envoyés par C. F. au sujet de la traduction, sous la rubrique : LA LANGUE FRANÇAISE POUR UN ÉCRIVAIN :

« La traduction entre Art et Métier

       Pourquoi la traduction serait-elle un art, alors qu’un dicton affirme que traduire, c’est trahir ? Parce qu’elle ne saurait être menée à bonne fin que par les artistes du métier. Ce sont les écrivains ! Pourrait-on exécuter ces copies parfaites, qui ressemblent à s’y méprendre aux æuvres originales, sans être un très bon peintre ? La seule différence est que l’auteur de l’original a eu l’idée géniale du tableau, il était créatif, alors que l’autre est un parfait exécutant, mais d’après modèle.
       Le seul bon traducteur est celui qui est écrivain dans la langue dans laquelle il traduit. Si j’ai réussi à rendre universels des poètes qui n’ont jamais (ou presque) passé en français, c’est que je suis écrivain d’expression uniquement française, et auteur d’une trentaine d’æuvres écrites uniquement en français, ce qui confère un certain poids, je pense, aux plus de 110 æuvres traduites. Je suis sûr que cela n’aurait rien donné si je n’avais pas eu la chance de me découvrir écrivain d’expression française. Je suis conscient de ce que mon æuvre poétique est une sorte de défoulement, de mise à nu de moi-même. Mais rendre au monde francophone, par l’intermédiaire de mes traductions, le patrimoine spirituel et littéraire de mon peuple, l’emporte de loin et de beaucoup sur ma modeste originalité poétique.
       Pourquoi la traduction est-elle, dans un premier temps, un métier ? Parce qu’il faut faire son apprentissage auprès d’un maître pour connaître tous les secrets de ce métier qui, maîtrisé comme il faut, se métamorphose, peu à peu, en art.
       Mais tout métier suppose qu’on suive un stage de formation : dans le cas du traducteur, lire beaucoup, énormément même en français, mais lire aussi des traductions accompagnées de l’original. Ne jamais se fier à son acquis, mais se rapporter et se vérifier toujours par le recours à un très bon dictionnaire.
       Il y a ensuite la phase la plus pragmatique : j’envoies les pages que je soupçonne d’être mal traduites à mes amis poètes, directeurs de revue ou journalistes. C’est, si l’on veut, une sorte d’archéologie langagière, il y a des fouilles incessantes dans les diverses strates de la langue de l’écrivain que l’on traduit, une errance parmi les divers sens, plus ou moins ambigus, de l’æuvre à traduire.
       Le premier jet est mon original à moi, que j’essaie de superposer à l’original de l’auteur traduit. J’ai trouvé une métaphore ; j’écoute la voix de l’auteur / de son æuvre d’une oreille, puis dans ma tête ont lieu des processus de relecture/transformation/ interprétation, après quoi, de l’autre oreille, j’entends l’æuvre en français et ne fais qu’écrire sous la dictée…
       Il va sans dire que le métier de traducteur suppose que l’on sache à quoi s’en tenir quand on traduit un auteur classique. Il faut donc connaître en profondeur non seulement le français, mais aussi la littérature, mais aussi et surtout l’âme, par exemple, française, ce qui implique : mentalités, préjugés, partis pris, modus vivendi, etc.
       Ce n’est qu’après avoir réussi le saut (périlleux, car on travaille sans filet, comme on dit, seul à seul avec l’auteur, son époque, son acquis littéraire et culturel), qu’on doit se mettre à traduire les æuvres capitales.
       Le contour de l’æuvre ne sera point déformé, l’époque et son courant littéraire respectif ne seront nullement défigurés, le tout traduit pouvant être considéré/pris pour l’original, comme si l’auteur l’avait écrit directement en français. La balance doit rester parfaitement équilibrée, lorsque dans l’un des plateaux sera mise l’æuvre originale et dans l’autre, l’æuvre traduite… ! A considérer les choses sous cet angle, la traduction est l’acte d’un sorcier, qui doit ressusciter l’être de l’auteur et l’animus de l’æuvre
. » (in : DLF no. 210).

       Cela va sans dire qu’une activité déployée depuis 1990 à aujourd’hui, suppose beaucoup d’échos et d’appréciations, mais ni le projet de site, ni celui de livre imprimé (proposition faite par des collaborateurs et des amis de longue date), ne sont compatibles avec des dimensions exagérées, comme quoi cette section également, au risque même d’être incomplète, se termine ici, mais non pas avant de citer, une fois de plus, M. Paul VAN MELLE :

« P r a t i q u e m e n t, toutes les traductions du roumain qui nous arrivent, sont
dues à Constantin FROSIN, Professeur à Galati ! »

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  © 2006   Constantin FROSIN - Biographie, Ecrivain, Professeur d’Université, Traducteur, Publiciste Francophone