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Prof. Univ. Dr. Constantin FROSIN

= Ecrivain =

Adresse :
    187 rue de Traian, Code postal 800150
    Galati – 6200, Roumanie
Téléphone : (0040) – 236 / 410917
Portable : (0040) - 743 / 279607
Courriel : nisorf@hotmail.com




          Constantin FROSIN - Ecrivain 

Constantin FROSIN - Biographie générale
Constantin FROSIN - Ecrivain 
Constantin FROSIN - Professeur d’Université
Constantin FROSIN - Traducteur
Constantin FROSIN - Publiciste Francophone
Constantin FROSIN - Contact



















DIPLOME:

























Constantin FROSIN, Ecrivain

       Constantin FROSIN est écrivain d’expression exclusivement française, membre des grandes sociétés littéraires de France: SPAF (Société des Poètes et Artistes de France), SPF (Société des Poètes Français) et de la Francophonie: ADELF (Association des Ecrivains d’Expression Française). Mais d’autres organismes internationaux également, comme le PEN CLUB International,sections Française et Belge. De même, il est Membre d’ Honneur de l’Association <<Europoésie>>de Paris, de l’Association <<La Plume et le Pinceau>> de Belgique, etc.

       Et pourtant, l’on ne saurait passer outre à cet aspect de sa personnalité créatrice, qui s’est trouvée et se trouve à la base de ses habiletés – remarquables - de traduire la grande poésie roumaine en français. Ses 16 <oeuvres> poétiques, dont moins de la moitié sont parues en Roumanie – le reste étant publiées par des éditions françaises, belges, canadiennes, luxembourgeoises, italiennes sont le fruit des débats tenus dans son for intérieur, relatifs à la la possibilité/l’impossibilité de la traduction, la réussite/l’échec de la démarche traductionnelle, l’utilité/l’inutilité de l’effort – le plus souvent frustrant – de traduire des oeuvres considérées (par d’autres...) comme impossibles à traduire.

       Apparemment du moins, les 16 oeuvres poétiques sont quand mêmes traversées par un frisson poétique, un certain talent remarqué par les critiques de poésie, un filon poétique véritable, lequel a déterminé jusqu’au sévère et exigeant Paul VAN MELLE (Directeur de la revue INEDIT NOUVEAU – Belgique) à reconnaître en C. F. un vrai poète. Qu’il en soit ainsi, le démontrent le Prix du Parlement Europeéen pour la Culture et l’Art: <Trophée Gerner>, décerné en 1995, à l’occasion de la Biennale Mitteleuropa (à Strasbourg), le Prix Européen de Poésie du Cercle Européen de Poésie POESIÂS, le Prix pour la Poésie et la Littérature de la revue NUOVE LETTERE (Neapole, Italie), son inclusion dans plus de 30 anthologies de poésie d’expression française, parues en France, Belgique, Luxembourg, etc.

       Il y a eu aussi des cas sporadiques de publication dans les revues roumaines de certains de ses vers, presque exclusivement des haïku. Il s’agit d’anthologies de haïku ou de revues de haïku – celle de Florin Vasiliu, Şerban CODRIN sau Ion GĂBUDEAN.

       Son debut en tant qu’écrivain a eu lieu en... Belgique, où, en 1991, est paru son recueil de poèmes: L’Ivre de Peau Hési(-t-)e, paru aux éditions L’Etoile d’Argent, son début en tant que publiciste ayant lieu – tout de même – en Roumanie, en février 1990, dans la Revista V (Focşani). Son début d’écrivain (toujours d’expression française) en Roumanie a eu lieu en... 1994, avec le volume IKEBANA EN MIETTES, paru aux éditions Alma de Galati, et dans les revues françaises - en l’automne de l’année 1990, dans la revue Florica de Nicolas Sylvain.

       Il a abordé tous les genres de poésie, du vers libre au sonnet, en pratiquant parfois une poésie chiffrée, surchargée de symboles difficiles à déchiffrer, toute pareille à une symphonie ou à un concert de cordes, dont on saisit peiniblement les sens ou les messages, à défaut d’un nécessaire état de grâce... Ou une certaine culture musicale, dans le cas de la poésie, une certaine culture poétique, nombre de lectures et ce feeling si nécessaire au lecteur de poésie...

       Vu notre condition d’écrivain d’expression française, les chroniques parues en Francophonie sont nombreuses, dont on va rendre quelques-unes (des plus récentes), pour continuer. Pour des raisons faciles à comprendre: temps et espace (sic !), nous serons dans l’impossibilité d’offrir la version roumaine de ces appréciations, malheureusement, ce dont on fait ses excuses...


       ” La littérature française, en ce qu’elle a d’universel, se doit de parler plus souvent de ce merveilleux écrivain qu’est MIHAI EMINESCU.
       Grâce au professeur Constantin FROSIN, qui a su traduire – sans trahir! – les oeuvres du poète (en reprenant, notamment, sa formule syllabique: 8/7 – 8/7), un espoir renaît et l’enthousiasme de l’éminent traducteur est très convaincant. Merci, cher Professeur!
       Nous pensons que l’essai du Professeur Constantin FROSIN, ainsi que cet insuffisant commentaire, méritent une communication à notre très savante ACADEMIE FRANÇAISE! (in: Gustave HODEBERT, Directeur de FEUILLETS ARTISTIQUES ET LITTERAIRES, no. 90 / 2000, p. 19)


       ”PLUS PRES DE DIEU QUE JAMAIS, Constantin FROSIN, plaquette de haiku, aux éditions N’Ergo Galati, Roumanie. Poèmes écrits par un professeur d’université roumain, tantôt lyrique, tantôt moraliste, comme le fait remarquer Jean-Paul MESTAS dans le 41e des Cahiers de Poésie JALONS.
       Méditation sur l’existence, quête à travers un labyrinthe d’énigmes, selon l’expression de Nicholas CATANOY, ces haiku échappent aux goûts routiniers des lecteurs et forcent l’admiration pour cet auteur qui, poétiquement parlant, ne s’exprime qu’en français.” (Catherine BANKHEAD, in: ART ET POESIE DE TOURAINE, 44e année, no. 167/2001)

       ”ENTRE LE LUTH ET LE MARBRE, Constantin FROSIN, éditions Eminescu, Bucarest. Cette plaquette de „sons nets” rend hommage au sculpteur Constantin BRÂNCUSI: ainsi vont se rejoindre le luth du poète et le marbre ciselé du sculpteur, ces deux artistes s’esseyant à servir la Connaissance. Des photos sont là pour nous guider dans cet échange entre l’oeuvre impressionnante que le marbre éternise et que le poète, à son tour, tente d’éterniser. Ecrivant directement en français, l’auteur, ambassadeur de notre langue, puisqu’il la professe en Roumanie, est déjà reconnu par ses pairs comme un éminent poète; il ne boude cependant pas les jeux de mots, classique ou débridé dans le ton, comme le fait remarquer Roland LE CORDIER. Une personnalité et une oeuvre pleines de facettes!” (Catherine BANKHEAD, Directrice, in: ART ET POESIE DE TOURAINE, 44e année, no. 168/2002)

       ”DU NON SENS AU PARADOXE, essais, par Constantin FROSIN, éditions Le Brontosaure, 133, rue d’Angerville 91410 Les Granges-le-Roi. Florilège dédié à Louis DELORME, directeur de Soif de Mots, qui a su mettre les poètes roumains à l’honneur, grâce aux traductions de Constantin FROSIN. Où il est beaucoup question du poète MIHAI EMINESCU, modèle de l’auteur, qui lui voue une véritable passion.
       Constantin en profite pour répondre aux critiques adressées à sa traduction, certes plus riche que les précédentes, mais peut-être moins proche du texte qu’elle va servir. C’est la difficulté bien connue des traducteurs: faut-il coller au texte ou, au contraire, l’interpréter et lui rendre un rythme et des rimes? Le débat reste ouvert: personnellement, j’ai préféré la version ”Constantin FROSIN” qui nous est proposée, mais n’aboutit-elle pas à une oeuvre nouvelle, différente, tout en restant très inspirée par la première? Ne connaissant pas le roumain, je me garde de juger. Je pose seulement la question, en élève qui aimerait élargir le champ de ses connaissances.” (Catherine BANKHEAD, Directrice, in: ART ET POESIE DE TOURAINE, 44e année, no. 169/2002)

       ”Et c’est en décembre 1994 que le cinquantenaire de RESURRECTION va prendre en Roumanie une splendeur inespérée. Ce fut l’æuvre de Constantin FROSIN, professeur en l’Université américano-roumaine (actuellement DANUBIUS) de Galati, poète venu à RESU et devenu le Délégué de l’Union Mondiale des Poètes, que nous avions fondée.
       (…) La minutieuse organisation de l’accueil se révèle dès notre arrivée le 28 décembre ; et les 23 et 24 en réception dans les musées d’art historiques ou religieux.
       (…) En fin de séance, je lus l’ODE À LA ROUMANIE, offerte en présent et merci.
       La matinée se termina par la lecture par eux-mêmes de poèmes d’enfants roumains traduits par Constantin FROSIN – publiés dans le RESU 71, consacré à ce Festival. » (Jean CUSSAT-BLANC, Directeur, in : RÉSU, no. 95/2001).

       « PLUS PRÈS DE DIEU QUE JAMAIS, de Constantin FROSIN. L’auteur est professeur d’université à Galati, en Roumanie. Il a déjà publié une douzaine d’ouvrages en français. (…)
       Avec pour sous-titre de chapitre « Pour une Europe plus unie », par l’haïku l’auteur exprime, en peu de mots, le reflet de sa pensée profonde. Les saisons lui servent de prétexte pour faire passer son message.
       D’ailleurs voici ce qu’écrit Nicholas ACATANOY sur le contenu de ce recueil :
« Apparaît un langage nu, dépouillé à l’extrême, économe comme un aphorisme, brillant comme un diamant. La voix est sereine, calme, posée, parfois murmurante comme une prière, mais avec d’autres mots que ceux de la prière, et prière pourtant, c’est-à-dire acte de foi et d’espérance » (Michèle PICHERY, Directrice, in : ECOLE DE LA LOIRE, Bulletin no. 26, Printemps 2002).

       « PLUS PRÈS DE DIEU QUE JAMAIS, de Constantin FROSIN. Le professeur FROSIN, qui collabora à ART ET POESIE, nous fait signe à nouveau… Ecoutons Nicholas CATANOY nous parler de sa science du haikai : <Dans les haiku de Constantin FROSIN, se déploie une méditation grave sur l’existence, une quête difficile dans un labyrinthe d’énigmes où le voyageur tente à chercher de nouveaux chemins. Ses soleils noirs sont d’une vérité tragique, d’une marche fatale vers la nuit : « Dieu nous donne la nuit / pour nous punir des péchés de tous nos instants>. » (Jean-Claude GEORGE, Directeur et Président de la SPAF, in : ART ET POÉSIE, no. 178 / 2002)

       « ROUMANIE. Constantin FROSIN : Ce distingué poète francophone, membre de notre Académie depuis 1991, est devenu, dès cette date, notre délégué national en Roumanie. Ses offres de service sont bien tentantes (…).
       Constantin a une spécialité, le Haïku, genre qu’il partage avec de nombreux amis poètes roumains qui ont créé une association pour faire fleurir ce mode littéraire. (…) J’admire un auteur qui
a le courage de se consacrer à ce style d’écriture et qui y excelle !
       Des critiques aussi éminents que Mme Michèle PICHERY, MM. Laurent BAYARD et Jean CUSSAT-BLANC, dont on lira à la suite les appréciations sur un précédent recueil de Constantin (IKEBANA EN MIETTES, éd. Alma, Galati), lui ont consacré des éloges flatteurs et suppléent ainsi à ma carence personnelle. Jugeons-en :
       Laurent BAYARD, Directeur de la revue L’ENCRIER, Strasbourg, 1995 : « Il y a dans la poésie de Constantin FROSIN, cette froide et terrifiante lucidité dévastatrice, posant les préceptes de l’interrogation et du questionnement philosophique. Nihiliste, son humour glace et sert à détourner les sens. Son écriture cioranique, dans la lignée des grands poètes roumains, acide et désespérée, ne laisse place à aucune illusion, ni aucune échappatoire à notre condition humaine (…). Les images sont splendides et l’on goûte avec avidité aux délices de certaines métaphores, comme celle de la renaissance, qu’il traduit par : « Les squelettes d’arbres chuchotent, muets ».

       Michèle PICHERY, Directrice de la revue ECOLE DE LA LOIRE, 1994 : « Auteur de toute une série de haïku modernes, où des pensées profondes volent de page en page, se posant à peine, comme l’oiseau à la recherche de l’endroit idéal pour construire son nid. Des idées jetées ça et là, dans des tercets aux courtes phrases – ô, combien véridiques ! – qui en disent long au-delà des mots (…) Dans un inlassable déploiement d’interrogations, sa poésie porte vers la petite lueur qui point au bout du tunnel et le poète, par ses élans lyriques, entraîne vers elle le reste du monde. »

       Jean CUSSAT-BLANC, Président de l’Union Mondiale des Poètes et Directeur de la revue RESU : « Mais en IKEBANA EN MIETTES, quel sens apporte à l’offrande la destruction non seulement du message, mais de la matérialité du don. Faut-il voir le pourquoi de sa plongée dans le jeu de mots et syllabes : « Une mer de pulsions / moutonne au pied de nos sens / Le mal de mère rôde ». Le jeu pour sourire – sourire pour ne pas pleurer quand la Poésie n’est elle-même que : « insupportable bruit de silence… »
       Constantin FROSIN, professeur, maîtrise bien la langue française et il le montre à travers ses divers recueils. Voici quelques haïku extraits de son dernier recueil : « Quelles sont ces ténèbres / qui se tiennent derrière la vie ? Quelque ombre au tableau… » « Toujours en attente / jamais éternelle, / la vie s’égare au passage » « Fêlé, le doute / s’arrache au provisoire, / mais colle davantage aux certitudes » « L’arbre se fait brouillard / la route se recouvre d’impasses, / mon âme, de déserts »
       La langue française est en honneur en Roumanie. La poésie aussi. Il est dommage que la distance et certaines rigueurs administratives nous empêchent de développer des relations plus étroites avec ce beau pays. » (Roger COSTE, Président administratif de l’Académie Internationale Francophone, et Directeur de la revue l’ESQUIROU, in no. 35-36 /1997).

       Samuel BREJAR, Directeur de la revue RIMBAUD REVUE : « Constantin FROSIN, auteur roumain, professeur d’université, traducteur et poète, a écrit déjà plusieurs recueils de poèmes. Son dernier livre de poésie : POUR DE BON, édité par Editura pentru Literatura si Arta, Geneze, Galati, 1996, a un style qui lui est très personnel.
       Par ailleurs, Constantin FROSIN a organisé deux éditions d’un Festival de poésie sous le signe de l’Enfant-Poète, avec la participation de quelques unes des personnalités du monde poétique de France, Belgique et Roumanie (sur le no. 8-9 / 1996) ».
       Roland LE CORDIER, Président d’Honneur de la Société des Poètes Français : « GLOIRE À MIHAI EMINESCU ! Et à son Traducteur, qui est un écrivain de culture française ! »

       Nous reproduirons maintenant la Préface de Joël CONTE pour l’anthologie En quête de l’ange, éditions Pallas, Focşani, 2004 : « De sa plume alerte, le Professeur Constantin FROSIN nous donne l’occasion de découvrir, ou de redécouvrir, une facette de ses multiples talents en écriture : la poésie. Son style ne peut laisser indifférent de par la sensibilité qu’il fait ressortir à chaque instant. Sa maîtrise de la langue française lui permet de jouer avec les mots : il les place, il les associe, il les décompose. Quelquefois, plusieurs lectures s’avèrent nécessaires pour arriver à percevoir une première découverte qui fait ouvrir les yeux, et devant une seconde approche qui éblouit.
       Le poète attiré par les cimes bleues d’un ciel ensoleillé de sentiments et d’émotions, atteint l’extase de l’ange dans ses plus beaux poèmes d’amour. La force qui transparaît de son æuvre est imprégnée des vibrations issues de ses origines roumaines. Dans son pays, la Poésie est dans la nature des êtres et s’exprime avec la force des Carpates, la sagesse du Danube et la sérénité des monastères moldaves.
.
       Acteur de la Francophonie, diplômé et reconnu dans la maîtrise de son art, le professeur Constantin FROSIN contribue pleinement au développement de l’Amitié et des échanges culturels franco-roumains. Fervent Européen, il espère beaucoup des rapprochements qui se réalisent, et ses poèmes d’amour agissent comme une profession de foi de sa volonté de réunir les êtres dans la paix et dans l’espoir ».

       Le distingué Poète Aurel RĂU nous a fait l’honneur de préfacer notre livre de début en Roumanie: Ikebana en Miettes, éd. Alma, Galaţi, 1994 : « Une âme franchement assurée, un masque spécifique du théâtre Nô, plutôt, frappe aux portes de la Poésie qu’il connaît aussi grâce a son activité de traducteur passionné des poètes roumains en français – ce vrai pétale de cerisier, depuis plusieurs années, déjà... Les Français le considèrent et le reconnaissent comme poète roumain d’expression française, nous considérons comme un poète d’expression française parmi les Roumains, et j’opère à dessein le croisement de ces deux syntagmes, et il réussit à accorder, à profit, ses flûtes en soie, à sculpter dans le jade, pour paraphraser le pionnier roumain du haiku; un auto exilé à part entière sur les rives de la Seine: jour et nuit, lui aussi Al. T. Stamatiad.
       Monsieur FROSIN. Une voix, pour moi, au téléphone – plutôt qu’une existence visuelle – il a dressé sa tente de Prince de Saint-John Perse sur les rives du Danube, à Galati, à l’instar d’un cornet, pour recevoir les messages d’abord enchanteurs, émis par des voix de sirènes, puis du Levant, du côté d’Asie, non sans avoir oublié ses cadences voluptueuses, empreintes des rêveries européennes d’un Ronsard, d’un Jozsef Attila ou d’un Johan Strauss.
       Mais c’est justement une voix qu’un Poète doit et se doit d’être, qui impose ce canon en ayant recours à des forces bien au-dessus de nous, voiles au vent, comme dirait le Fondateur du Haiku – Bashô; l’écho d’une voix est finalement la meilleure preuve et confirmation: „sur le tard, je m’en vais cogner à ta vitre de la tranche d’une monnaie” – vient s’immiscer dans les entrelacs de notre syntaxe un adjuvant provenant de l’empyrée de concision et de détachement de toute rhétorique, bacovian.
       Monsieur FROSIN, je vous fais don non pas d’une matinée entière découpée dans ma vie, à condition seulement (n’oubliez jamais cela !) de rester une voix sur le terrain de l’acte, en tant que scénario de l’oeuvre: de toutes façons, si cette vie ne nous est pas donnée en récompense, elle est pour nous la source de formes essentialisées, fussent-elles courtes comme une strophe écrite par la plainte d’un grillon murmurée à l’oreille d’un rocher flottant sur un horizon liquide, sous l’éventail d’un clair de lune.
       Cette vérité est reprise par les triptyques auxquels vous vous défendez contre les moustiques des maniérismes, par ces bras éthérés dont je vous souhaite d’embrasser le plus de belles vérités incorporelles, lesquelles oeuvrent au service de la spontanéité et de la beauté. J’en passe et des meilleures, en toute amitié, afin que cela convienne et réussisse mieux au Poète qu’au Traducteur
».

       Parmi ceux qui ont écrit sur la poésie de C. F., il y a aussi deux Italiens avisés. Le premier d’entre eux Roberto PASANISI, Directeur de la revue NUOVE LETTERE, écrit (en italien, certes) ce qui suit sur le volume Bossue, l’interrogation : <Constantin FROSIN continua in questa piccola raccolta il suo ormai lungo discorso poetico in fieri, da anni svilupato con ferrea, consapevole coerenza artistica ; si tratta di un libro arduo, che richiede il coraggioso sforzo e l’ammiccante compartecipazione del lettore : ma i cui tesori ricompenseranno certo della fatica.
       È, secondo l’insegnamento di Mallarmé, una poesia sul linguaggio, il cui contenuto è l’assenza di contenuto, ovvero il nulla.
       « Come ha rilevato Vattimo (G. Vattimo, Introduzione a Verità e metodo di H. G. Gadamer, Bompiani, 1983, p. XXV ss), nell’espressione gadameriana : “L’essere che puo venire compreso è il linguaggio » (H. G. Gadamer, Verità e metodo, 1960, Bompiani, 1983, p. 542), sono presenti almeno tre livelli della comprensione, esso è sempre linguaggio. Ad un secondo livello, si legge che il rapporto con le cose, con il mondo è pure un incontro di linguaggio (come aveva del resto precisato Heidegger). Ad un terzo livello, si legge che – dal logos greco et dal verbum medievale – le cose in sé sono gia abitate dall’organizzazione operata dall’uomo : nel rapporto io-mondo, prevale il nucleo mondo-linguaggio, il linguaggio come <orizzonte del mondo>(H. G. Gadamer, ivi, p. 507 ss). Cosi, il divenire del linguaggio è intrinsecante divenire del mondo ». (Giovanni Cacciavillani, I segni dell’incanto. Prospettiva psicoanalitica sui linguaggi creativi, Bologna, Il Mullino, 1989, p. 45).
       E una poesia in cui il linguaggio stesso si struttura come una metafora dell’inconscio del poeta : i versi – scanditi sul ritmo eroico d’una jimeneziana obra en marcha – sembrano nascere uno dall’altro, come in un mirobolante giuoco di specchi la cui eco si perde nel vasto background culturale che sostiene questa poesia ; è in ciascuna parola in quanto assoluta (nell’accezione etimologica di absolutus, sciolto) è incastonata una verità che soltanto l’insieme puo illuminare, e che all’insieme infinitamente e misteriosamente rimanda.
       Come dice Gadamer,
<Avere un mondo significa rapportarsi al mondo. Il rapportarsi al mondo, pero, richiede che sia staccato da cio che nel mondo ci viene incontro al punto da poterselo rappresentare come esso è. Questo potere è insiemeavere-mondo e avere-linguaggio> (H. G. Gadamer, Verità e metodo, 1960, Milano, Bompiani, 1983, p. 507).
       Allora, per il poeta rumeno, il linguaggio viene a configurarsi come lo strumento gnoseologico d’une spericolata indagine metafisica che opera attraverso una distorsione del significato che svia continuamente il lettore, guidandolo – e smarrendolo – lungo un percorso le cui direzioni si molteplicano caleidoscopicamente all’infinito. <Nel linguaggio dell’Inconscio (e dell’arte), pero, il rapporto fra significante e significato non è più, saussurianamente, arbitrario, ma (in parte soggetivamente, in parte oggettivamente) necessitato> (Roberto Pasanisi, Le << muse bendate>> : la poesia del Novecento contro la modernità, Pisa-Roma, istituti Editoriali e Poligrafici Internazionali, 2000, p. 37). Infatti, <<Freud paragonava il linguaggio lavorato dall’inconscio ad un linguaggio non più alfabetico, ma ideogrammatico, o geroglifico (cosi anche Proust, nel Tempo ritrovato>> (Cacciavillani, I segni…, cit., p. 51).
       La via scelta da Frosin è quella di una poesia <intelettuale>, algida al punto che il suo affectus sia non assente, ma tutto risolto e, per cosi dire, sublimato nelle raggioni del suo arcano simbolismo ontologico e metafisico. Pero raddolcito in una tessitura singolarmente sottile, lievissima, quasi da canzonetta settecentesca, che a tratti si sfa in risentite accensioni amorose.
       La
musicalità verlainiana del verso, la ricchezza esistenziale e la sostanza filosofica dei temi, l’aerea leggerezza del dettato congiurano a fare di questo volumetto una piccola gemma, un umbratile fiore di serra bel variegato giardino della poésia francese contemporanea ».

       La seconde chronique appartient à une dame : Marialucia ROMANO, et vous est offerte toujours en original ; à savoir, toujours en italien:  « Constantin FROSIN, originario di Romania, professore di francese presso l’Università di Galati, ha all’attivo vari poemi e raccolte di poesia in lingua francese. E da notare che il settimo volume del Frosin è stato insignito tra l’altro di un prestigioso premio ad opera del Parlamento Europeo.
       La silloge di versi Hymne à Larmes Honnies (Inno a lacrime offese), che ironicamente in francese suona come « Hymne à l’harmonie », cioè inno all’armonia, mi è apparsa particolarmente intensa e significativa. Si compone di una successione di ben 132 folgoranti terzine in versi liberi che non eccedono la misura dell’endecasillabo, tutte improntate a tematiche e problematiche filosofiche di tipo esistenzialistico. Costante, infatti, si rileva l’anelito verso l’Assoluto, verso un Dio biblico che si puo intuire (ed è tragica questa facoltà concessa al poeta pensatore), ma che, quasi come un solitario dio epicureico è confinato negli inter mundia, quasi come un padre assente, lontano, indifferente alle faccende e al male del suo creato : <Peut-on se dire seuls / Tant que Dieu est là ?/ Sur quoi veille l’Eternité ?> (p. 11) ; e ancora : <L’homme se trompe-t-il / de vie ou de mort ?/Dieu fait la sourde oreille…> (p. 47).
       L’approdo di questa sua speculazione lirico-filosofica è espressa in inedite e gustosissime metafore – che ricordano per la loro doppiezza simbolistica un certo Baudelaire, per le loro illuminate envoûtement, un certo Rimbaud, per la loro brevità e sostanzialità l’Ungaretti di Allegria di naufragi : <Quel souffle de mort soufflera/un jour toutes les bougies du ciel ?/Mon dernier soupir (?)>(p. 19) – è una sorte di nihilismo nietzschiano, forse orfano della Volontà di Potenza o meglio della volontà di vivere.
       In un’apoca di poesia consolatoria, contro lo stress e la depressione dell’uomo post-moderno, ci fa piacere leggere un autore cosi leopardianamente coraggioso, capace di scandagliare l’anima moderna con versi delle più intense risonanze metaforiche ».

       Sous la même rubrique, on présentera Constantin FROSIN comme homme de culture, sans pour autant passer en revue toutes les activités culturelles entreprises et déroulées par lui au plan national et international – elles ont déjà été indiquées, ne fût-ce que tangentiellement, antérieurement, aux <données biographiques>.
       En témoignent aussi les appréciations locales, dont on peut mentionner : le Prix du Centre Culturel <Dunărea de Jos> - décerné pour le soutien et la promotion de l acte de culture au Bas Dunube, ou le Prix de la revue Dunărea de Jos, décerné pour la pensée symbolique et la joie de la spéculation créatrice. Peut-être faudrait-il y mentionner aussi le Diplôme d’Excellence du Conseil Départemental Galaţi, bien que la formulation en soit plutôt ambiguë et quelque peu bizarre : pour l’extraordinaire activité scientifique dans le domaine des relations culturelles roumano-françaises. Nous trouvons plus convenable le Diplôme d’Excellence accordé par le Centre Culturel Le Bas Danube : pour toute la démarche culturelle et scientifique soutenue à la longue, en tant que véritable ambassadeur de la spiritualité roumaine dans l’espace francophone..
       Tout aussi bien formulées sont les motivations des deux Prix du Municipe Galaţi, dont on cite ici celui de 1995 : pour des mérites particuliers dans la promotion de la culture et de l art roumain au plan européen et francophone, ou celle du Diplôme de Citoyen d’Honneur du Municipe de Galaţi : Décerné à M. FROSIN CONSTANTIN, qui déploie une prestigieuse activité pour la promotion de la culture roumaine dans le monde.
       Tout aussi bien motivé apparaît le texte qui accompagne l’Ordre Culturel au grade de Chevalier : Souhaitant récompenser les mérites de M. Constantin FROSIN, écrivain, pour le talent dont il a fait preuve, en enrichissant la littérature roumaine de poésies, nouvelles, essais ou études d’une valeur certaine, reconnus comme tels chez nous et à l’étranger .
       Pas moins inspiré nous apparaît le texte explicatif de l’Ordre des Arts et des Lettres (France) : Cette distinction veut honorer les personnalités qui se sont illustrées par leurs créations dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu’elles ont apportée au rayonnement de la culture en France et dans le monde.
       Ou le Diplôme d’Officier des Palmes Académiques : « Le Premier Ministre, par Décret en date du 1er octobre 2004, a promu Officier dans l’Ordre des palmes Académiques Monsieur Constantin FROSIN, Roumanie, pour services rendus à la culture française ».
       Comme de juste, nous rendons ici le texte explicatif du Diplôme de membre correspondent de l’Académie Européenne de Sciences, Arts et Littérature : pro praestantissimis meritis – c’est-à-dire, pour des mérites extraordinaires.
       Toujours dans le domaine de la culture, il faut rappeler ici le Diplôme attestant du décernement de la Médaille du Rayonnement Culturel, accordé par la Renaissance Française, sous le haut patronage du Président de la République et des Ministères des Affaires Etrangères, Intérieures, de la Défense et de l’Education Nationale
       Pas moins importante s’avère être la Médaille d’Or de l’Académie Internationale de Lutèce, accordée pour : l’action de M. Constantin FROSIN en faveur de la culture et de l’amitié internationale.  
       C’est toujours là que peuvent être inclus les résultats d’exception relatifs à la traduction : le Prix de la Fondation Culturelle France-Roumanie <Fronde> pour la traduction de la poésie de Lucian Blaga, le Prix Ioan Alexandru pour la Traduction les Prix d’excellence des éditions Haïku pour la traduction en français de l’æuvre des auteurs de haïku membres de la Société Roumaine de Haïku et, certes, le Prix (National) pour la traduction littéraire en langues étrangères, accordé par l’Union des Ecrivains de Roumanie.

       Pour conclure, voilà deux poèmes dédiés à Constantin FROSIN par le poète René Bonnet de Murlive (le même qui a inclus le poète Constantin FROSIN dans l’anthologie La Brigade, éd. Arcam, Paris, 2002) :

      
A Constantin FROSIN
(Poète francophone roumain)



Du côté de l’aurore,
Où renaît la lumière,
Au pays de Trajan,
Latin indélébile :
Un français impeccable,
Ecrit comme parlé,
Plaît à l’æil, à l’oreille.

Un langage accompli,
Non pollué s’exprime
Avec la pureté
De celui d’autrefois,
Qui devrait honte faire
Au franglaid d’aujourd’hui
Que l’on profère en France
En ce temps d’indigence…


Ami de Galati,
Cher Constantin FROSIN :
Enseignez-nous l’amour,
Le respect du français
Comme vous le savez !



LE 8 –e ART : LA TRADUCTION

Plus que créer, traduire est un art difficile,
Ingrat, sous-estimé, cependant exigeant
La maîtrise de chaque langue dont on use,
Astreignant, qui l’exerce, à la fidélité.

Authentique récréation compatible
Avec la vérité d’un texte non trahi,
Sans obtenir, toujours, l’exacte concordance,
Impossible à capter en sa totalité.

Traduire est exprimer, autant que concevable,
Un identique sens, en termes étrangers,
Approximation, forcément imparfaite
En laquelle il n’est vu que le moindre défaut.


Aussi précisément que l’on y puisse atteindre
Avec l’honnêteté dont il est coutumier :
Un
Constantin FROSIN se révèle l’orfèvre
Et le plus éminent des maîtres truchements.

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  © 2006   Constantin FROSIN - Biographie, Ecrivain, Professeur d’Université, Traducteur, Publiciste Francophone