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aura lieu de parler non plus seulement de quelques Grandes Puissances, dont les Etats-Unis, la Russie, le Japon etc., mais aussi et surtout d’une Super Puissance – l’Union Européenne ! Dès qu’on en impose, on reprend du poil de la bête, et on ose… voire, voir la vie en rose… !     

            L’UE savait déjà, avant l’élargissement précédent, que les dix pays étaient plus pauvres que la moyenne européenne. Une des priorités de l’Europe à 25 (ensuite, celle à 27, incluant nous Roumains et nos voisins bulgares), sera de relever leur niveau de vie le plus rapidement possible, pour atteindre un niveau semblable à celui des autres pays membres… Le beau rêve, n’est-ce pas ? On peut toujours rêver…

            Mais, se demande-t-on encore, l’UE restera à jamais ce qu’elle est maintenant ? La même poignée de dirigeants qui gouverneront sur les destinées d’un demi milliard d’hommes et de femmes ? Tant s’en faut ! Il y aura des changements au niveau de l’organisation de l’Union européenne – les nouveaux venus occuperont leur place dans les principales institutions, à l’instar des Etats membres actuels. Ce qui entraînera également des changements dans les relations extérieures, surtout avec les pays situés au sud et à l’est, qui deviennent ainsi nos nouveaux voisins.

            A quoi bon donc tous ces élargissements, toute cette cohorte d’incessants changements, chavirements et bouleversements (apparemment) mêlés ? Cela saute aux yeux, sans doute : tous les élargissements et changements déjà produits et vérifiés ont apporté des avantages aux citoyens européens et de nouvelles perspectives aux entreprises européennes : une union douanière, un marché unique et une monnaie unique – l’Euro €. D’autre part, personnes, biens et services, ainsi que monnaies peuvent circuler librement, comme au sein d’un même pays. Qu’on le pense ou non, qu’on le veuille ou non, l’UE sera une zone de paix, de prospérité et de stabilité, où la sécurité de tous les citoyens sera améliorée.

            Et pourtant, comment a lieu, comment se déroule cette intégration ? – une question souvent posée. La réponse est simple : à plusieurs niveaux, comme suit. Ces pays participent dès leur premier jour aux structures institutionnelles qui gèrent l’Union Européenne. Leurs ministres prennent des décisions avec leurs collègues du Conseil de l’Union Européenne, leurs représentants élus siègent au Parlement européen, et chaque pays désigne un membre de la Commission européenne.

            A un deuxième niveau, leur intégration est soutenue par l’accès aux fonds et aux programmes européens. Dans ce domaine, les ressources limitées de l’Union européenne sont distribuées de manière à donner la priorité à ceux qui en ont le plus besoin. Grâce à ce système, l’UE a, dans le passé, pu apporter une aide particulière à ses pays et régions les plus pauvres. Pour la période allant de l’adhésion des nouveaux Etats membres en mai 2004 jusqu’à la fin de l’an 2006, un montant total de 21, 75 milliards d’€ provenant des Fonds structurels et du Fonds de cohésion de l’Union européenne est réservé aux nouveaux Etats membres. Les agriculteurs de ce pays bénéficieront aussi, mais progressivement, d’un soutien dans le cadre de la politique agricole commune. On dirait une mutuelle fraternelle, une maison d’entraide, quoi ! On a enfin compris que les riches ne peuvent le rester qu’en éradiquant la pauvreté…

            Mais là où il y a droits, il y a aussi – comme de juste – des obligations. Tous les nouveaux Etats membres ont adopté la législation européenne existante (l’acquis communautaire), que l’on se doit tous de mettre en œuvre, processus attentivement surveillé par la Commission européenne…

            Au plan économique, la Commission européenne estime que l’adhésion donnera lieu à une croissance supplémentaire d’un pour cent par an dans les nouveaux Etats membres, et ce pendant les dix premières années après l’adhésion. Le marché unique élargi offrira un plus grand nombre de débouchés aux entreprises compétitives de l’Union européenne et créera des emplois, tout en générant des recettes fiscales que les pouvoirs publics pourront investir dans des programmes prioritaires. Les accords commerciaux destinés à faciliter l’adhésion, ont aboli la plupart des restrictions à leurs exportations vers l’Union européenne – tels que les droits de douane et les contingents. L’UE est ainsi devenu leur principal partenaire commercial. Le commerce réciproque s’est étendu et l’Union européenne a affiché un excédent de 18 milliards € en 2002.

            Que deviendra le monde des affaires des pays adhérents ? Sera-t-il englouti par la grande finance, par les milliardaires déjà sur place ? Que non : l’UE aura des effets positifs dans le monde des affaires, grâce aux améliorations apportées au cadre législatif et réglementaire des nouveaux Etats membres, qui adapteront leurs législations à celle de l’UE et respecteront les normes européennes en matière de brevets et de protection des dessins et modèles. L’abolition de ces obstacles non tarifaires entre les Etats membres actuels et les futurs Etats membres fera gagner au marché unique plus de 75

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