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leur statut d’Etat européen, leur identité de nation européenne, vu qu’ils ont été depuis toujours en Europe, et non pas des étrangers ordinaires. Ou bien les fonctionnaires respectifs ignorent à bon escient (pourquoi, peut-on savoir ?!) la lexicologie, ou bien ils n’en font aucun cas – ou très peu -, se refusant à l’évidence, ce qui nous laisse songeur… voire cela pourrait mettre la puce à l’oreille par ci par là…

            D’autant plus que réintégration comporte aussi quelques sens superbes, à notre… sens : « Ensemble des mécanismes qui feront de l’individu une unité fonctionnelle harmonieuse, permettant l’adaptation de l’organisme à son milieu », ou : « Reprise d’une activité normale, notamment chez un sujet qui a souffert de troubles mentaux » - pour nous autres Roumains, mis à part les troubles mentaux (présents eux aussi parfois, dans les cas mis à l’index par certains organes et organismes du feu Etat communiste), il s’agit de reprendre, en effet, une activité normale au sein de l’Europe, là d’où nous fumes chassés, voire bannis, par la démence d’un système qui s’imaginait pouvoir vivre à l’écart des autres pays, comme en vase clos).

            Porte d’accès, lieu de transition, carrefours des mondes, la Roumanie a voté pour la réintégration européenne dans une très large proportion : plus de 70 % ! C’est que ce peuple se sent européen de père en fils, pour la bonne raison qu’il n’a jamais cessé d’être européen. Il ne revendique que le titre de noblesse qui lui est échu de par ses origine et situation géopolitique : celui de peuple européen !!! Parlant une langue sœur (parfois cousine…) du français, de l’italien, de l’espagnol, du portugais – pour ne nommer que les langues des quatre plus gros pays d’Europe – la Roumanie est un pays latin, le seul dans la composition du nom duquel apparaît le nom de la capitale romaine : Rome (prononcé R – o – m).

            Comme le français se prête si bien au jeux de mots, on pourrait décomposer Romania/Roumanie comme suit : Rome a nié le reste de l’empire et a choisi de s’incarner dans un pays exceptionnel : la Roumanie. La colonne de Trajan en présageait déjà… Serait-ce une coïncidence, le fait que les quatre plaques continentales se réunissent quelque part sous le sol de Vrancea, en Roumanie ? Que, de la sorte, la Roumanie se retrouve au centre du monde, son cœur palpitant parfois si fort, que des tremblements de terre se produisent… Le V du Verbe et de la Victoire est là, le triangle sacré est à l’honneur, et si cette consonne dure est prononcée un peu plus mollement, ça donne Fran-ce-a… Ben, dites donc vous… La petite France ? La grande Belgique (est-ce que ça vient de bel gîte ?! (sic !) Bucarest, le petit Paris ?! On y est ! Honni soit qui mal y pense !...

            Ceci dit, revenons aux doutes et re-doutes (sic !) qui résistent encore chez certains eurosceptiques. Premièrement, à quoi bon toute cette histoire d’intégration, d’union, etc. ? Eh bien, pour la bonne raison que cette (ré-) union réunifie enfin la vieille Europe, déchirée par l’antagonisme Est - Ouest et la Guerre Froide. Les pays qui viennent d’intégrer l’UE, ainsi que les prochains membres : la Roumanie et la Bulgarie, partagent les valeurs de démocratie, de liberté et de prospérité des pays fondateurs – dont la France, à qui nous dédions cet essai, plus précisément aux pères fondateurs de l’UE : JEAN MONNET et ROBERT SCHUMAN, comme au 9 mai – Journée de l’Union Européenne, ou des premiers pays membres de l’UE. Ayant rempli de très stricts critères d’adhésion, ils se voient ouvrir l’accès aux marchés et aux exportations de l’UE. De toute évidence, plus ou moins directement, l’élargissement stimulera la croissance économique tant dans les anciens, que dans les nouveaux membres.

            Une autre question, de taille à hanter les citoyens roumains, obligés à ne quitter jamais leur pays (du moins, ayant pour destination l’Ouest de l’Europe), concerne la protection des droits des citoyens européens à la libre circulation et à la sécurité personnelle. Là, un rôle très important revient au nouveaux venus, qui y sont tenus, justement : la mobilité interne et la sécurité au sein de l’Union européenne sont garanties, en partie, par le contrôle efficace qui est exercé aux frontières extérieures de l’UE.

            De quoi s’agit-il exactement ? Vu leur position sur la carte européenne, les nouveaux Etats membres assument la responsabilité du contrôle d’une grande partie de ces frontières. Comment est-ce possible ? Eh bien, l’UE est là pour les assister dans cette tâche : elle met à leur/notre disposition des ressources considérables pour les/nous aider à se/nous doter d’équipements modernes et à assurer la formation de leur/notre personnel. Un doute de plus de dissipé, autant de gagné !

            Un autre aspect, digne d’être relevé, est la conséquence immédiate de cet élargissement : déjà, avec ses 25 membres, l’Union Européenne compte plus de 450 millions d’habitants, c’est-à-dire plus que les Etats-Unis et la Russie ensemble ! Ce qui n’est pas peu de chose, loin de là ! Sous peu, il y

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