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établi entre émetteur et récepteur, car, à défaut d’une stimulus fébrile comme l’étonnement, il ne jaillirait – peut-être – de questions dans l’esprit de l’homme, ni de réponses dans les livres généreux mis à la portée de l’humanité, en vue de l’ennoblissement et du raffinement maximal de l’esprit.

            Dans la vision de Platon, l’étonnement représente « le sentiment d’un philosophe », id est d’un homme qui se pose des problèmes existentiels, scientifiques ; donc, ce que l’on vient de dire n’a fait que suggérer la thèse formulée par le grand penseur antique. Celui-ci avait, peut-être, constaté, des milliers d’années plus tôt, que, pour accéder à une sagesse plus profonde, à certaines profondeurs de la sagacité, il est nécessaire de poser, dès l’abord, des questions, d’être curieux, d’être surpris par quelque chose de non exploré antérieurement. Bien des physiciens, inventeurs, poètes ont découvert des vérités universellement valables même de nos jours, pour avoir adressé des questions à leur intellect, et les réponses ne se sont pas fait tirer l’oreille ; voilà pourquoi nous avons des lois relatives à la gravitation, évolutions et révolutions technologiques sans pareils, difficilement concevables il y a quelques décennies ou siècles.

            On a toujours affaire à un étonnement (un de choix, de béni, en plus !) lorsqu’on reste interdit devant un tableau célèbre, d’une peinture d’inspiration céleste. La fascination devant l’art est bien connue, le frisson et le mystère de l’auteur réussissant à imprégner les sens du spectateur étonné, atteint par l’émotion.

            La même euphorie, le même extase porte sur des combles (très) hauts la sensibilité du visiteur, lorsqu’il se trouve à l’Opéra, qu’il savoure un ballet ou se trouve devant des ruines antiques, dans un musée ou lors d’un vernissage. L’âme de pèlerin (ici-bas) de l’être humain, jouit tant visuellement, auditivement (olfactivement aussi), que spirituellement.

            Parfois, le temps et la réalité fondent dans un sombre et terrible portrait spécifique d’un Dorian Gray, nous font constater que nous ignorons le côté caché du tableau de notre propre existence, les connaissances sur les possesseurs des tableaux (à savoir chacun de nous, c’est-à-dire, nous-mêmes) étant insuffisantes pour que l’on puisse refléter son côté/sa nature laxiste sur la toile rigide de la cruelle réalité. Soyons convaincus, d’ores et déjà, qu’il n’y aura personne pour commettre des actes de vandalisme sur les toiles sombres des êtres, car il n’y a personne ici-bas qui reprenne, absorbe les vices et les péchés autrui, pas même le virtuose temps terrestre porteur de caresse ou consolation.

            Comme la connaissance de soi est elle-même limitée, il ne nous reste plus qu’à espérer que l’écho de la maxime antique Nosce te ipsum de l’Oracle de Delphi, nous guidera à travers le labyrinthe que nous créons dans les grottes de la raison ou de l’âme, là où l’on se protège contre la vérité extérieure. Osons, en même temps, espérer que ce message dépassera l’insignifiant stade d’écho, s’avérant de taille à pénétrer et transpercer/recouvrir notre structure intérieure en tant que vers en quête de rimes, d’adeptes. Sous la baguette de l’harmonie, des âmes rimées/rythmées, mais étonnées, vénèrent leur Créateur.      

 

 

 

Simona FROSIN

(20 ans) étudiante

 

 

 

 

 

 

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