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L’ÉTONNEMENT, EXTENSION DE LA CONNAISSANCE DE SOI L’étonnement vaut d’être vu comme une extension de la vue et, par là, comme un nouveau sens humain, bien connu, classique (la vue, ça s’entend !). En tant que prolongement des yeux qui nous fournissent une connaissance empirique, concrète, l’étonnement devient, de la sorte, un instrument utile pour l’enrichissement de l’expérience (visuelle, mais non pas seulement), d’autant que l’acte de l’étonnement suppose une quelconque profondeur de la recherche, un effort minimum visant à trouver des réponses aux questions / problèmes dilemmatiques (?), aboutissant, ainsi, à la connaissance – une d’intuitive, il est vrai (ou peut-être une [de] documentée). Il y a des moments où il ne nous reste plus qu’à nous étonner de l’étonnement des autres, voire, parfois, à nous étonner de nos propres étonnements, qui sont nombreux, hélas - signe que le voile de l’ignorance ombrage – encore - notre intelligence et que l’on a, donc, beaucoup à apprendre, à accumuler. L’étonnement devant une chose inconnue représente, selon moi, la première étape de la connaissance, de la découverte des vérités ultérieures. Un homme étonné est une hypostase (sic !) préférable à celle d’un homme tout-connaissant, qui a perdu toute faculté d’étonnement, de se laisser étonner, à cause des longues démarches entreprises dans la voie de la connaissance suprême. Le fait que l’on soit surpris, étonné de quelque chose, est un espoir en plus que cet homme cherchera des informations, fouillera au fond d’un océan de détails pour que, finalement, il étanche sa soif de connaissance au bord d’une rivière débordant d’essence cristalline… Même s’il en appelle aux bruits qui courent ou à une documentation élaborée, l’homme étonné fructifie, ainsi, ses chances d’accéder à la sagesse. Lorsque quelque chose ou quelqu’un fait/devient l’objet de notre étonnement, on commence - sans tarder - par sonder en quête d’informations, lesquelles complètent nos connaissances, nous offrent des éclaircissements précis, exactes. On tend tous à la clarté absolue des circonstances/situations de (la) vie. Ils sont nombreux, ceux qui prennent part au cérémonial de l’étonnement, en s’impliquant, même malgré eux, dans le déroulement ritualiste et ludique, en même temps, de l’acte de l’étonnement. La seule offrande apportée sur l’autel de la curiosité, est le souhait de voir, de savoir davantage, d’expérimenter. L’étonnement est un outil efficient lorsqu’on veut obtenir la dévotion, l’humilité, en ce sens que l’individu incapable d’élucider, d’entrée de jeu, un mystère, est ou devient automatiquement une personne moins arrogante, moins infatuée, car il réalise qu’il ne saurait formuler des réponses à toutes les provocations de la vie. En ayant recours à d’autres pour se défaire de son ignorance, ou, tout simplement, pour se mettre au courant des derniers cancans/canulars, l’individu étonné renonce à son orgueil, force lui étant d’interagir avec les membres de la communauté, de coexister dans le même cadre panoramique, du même univers. L’étonnement garantit, pratiquement, la communication des êtres, car la première impulsion – lorsqu’on ne comprend ou ignore quelque chose, est de demander autour de soi, ensuite d’analyser, d’interpréter et de filtrer ce qu’on lui aura dit. Conséquemment, la communication s’avère inévitable, pratiquement impérieuse pour l’existence-même d’une société, d’une communauté, indépendamment des dimensions plus ou moins impressionnantes de celle-ci. A jouer, ne fût-ce qu’une seconde, sur les mots, l’on pourrait affirmer, de manière improvisée, que l’étonnement est le canal-même de communication |
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